Les grandes transformations alimentaires

Après avoir évoqué la partie émergée de l’iceberg nutritionnel, il nous faut maintenant jeter un œil sur sa partie immergée (1). Au fil des millénaires, l’homme a modifié progressivement sa façon de vivre et son organisme s’est toujours adapté. Une question se pose alors : pourquoi aujourd’hui avons-nous une relation si complexe, si désadaptée avec l’alimentation ? Pourquoi les sociétés occidentales voient-elles éclore un si grand nombre de maladies métaboliques liées à l’alimentation (obésité, cardiopathie, diabète, hypertension artérielle...) ? La réponse est simple : notre alimentation a davantage changé en 50 ans qu’elle l’avait fait au cours des 50 siècles précédents ! Même si l’humain s’est montré infiniment adaptable pendant des siècles, nos organismes "déboussolés" n’ont pas eu le temps de s’adapter aux bouleversements des dernières décennies. Il faut ajouter à cela un constat primordial : pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, ces changements touchent à la structure même des aliments. Raffinés, vidés d’une partie de leurs nutriments, appauvris, bourrés d’additifs et de conservateurs, de nombreux aliments sont devenus de véritables "étrangers" pour notre métabolisme qui peut à peine les digérer, et quasiment plus les assimiler. Des aliments anti-santé ; des aliments qui ne méritent plus le nom d’"aliment" (Hippocrate).

Premier responsable de cette transformation sans précédents : la mondialisation. L’évolution exponentielle des modes de transport et d’échange internationaux permet aujourd’hui de trouver n’importe quel aliment, à n’importe quelle saison, dans n’importe quel coin du globe. Mais cela implique de traiter ces aliments, de les modifier, de les transformer de manière à les conserver plus facilement et sur des durées beaucoup plus longues. Cette réalité commerciale et cette nécessité industrielle, ont donné naissance à de multiples modes de traitement : raffinage, irradiation, ajouts de substances stabilisantes et conservatrices... Plus un aliment est raffiné, plus il possède une structure biochimique simple, et plus il est stable, maîtrisable et facile à conserver. En raffinant les aliments, on joue sur les deux tableaux : on simplifie leur composition globale et on facilite leur conservation. Un exemple : la farine. Celle extraite du blé complet contient cinquante-sept composants différents : glucides, vitamines, minéraux, fibres, enzymes, levures... Après raffinage, la farine dite "blanche" n’en contient plus qu’une toute petite partie. Sa composition se rapproche de celle d’un hydrate de carbone pur. Bien sûr, le produit ainsi obtenu est beaucoup plus stable, facile à conserver et à transporter. Mais son impact sur le métabolisme est beaucoup plus brutal et violent que celui de l’aliment de base.

Le raffinage n’étant pas possible sur tous les types d’aliments, l’industrie agroalimentaire a inventé d’autres procédés de conservation. L’irradiation, par exemple, consiste à soumettre certains aliments frais (pour la plupart des fruits et légumes) à des rayonnements qui ralentissent l’action des micro-organismes responsables de la dégradation liée au temps. L’ajout d’additifs (2) (conservateurs, exhausteurs de goûts, agents de substance, colorants, arômes...) permet de conserver plus longtemps les produits industrialisés : plats préparés, sauces conditionnées, confiserie et pâtisserie industrielle... Au bout du compte, les pertes nutritionnelles dues au raffinage se surajoutent aux effets de tous ces traitements industriels pour donner des aliments d’un type nouveau, que nos organismes ont de plus en plus de mal à reconnaître et à gérer.

Ces transformations industrielles provoquent ainsi des "mutations" très importantes, des glissements progressifs de nos équilibres et de nos fonctions de digestion et d’assimilation. Voilà l’une des principales sources des innombrables troubles d’origine alimentaire : intolérances, allergies multiples, surpoids, prédiabète, syndrome métabolique ; auxquels s’ajoutent des modifications déséquilibrantes de notre terrain métabolique (notamment l’hyperacidité). Ces aliments transformés connaissent un succès d’autant plus important dans les pays occidentaux qu’ils répondent parfaitement à l’évolution des habitudes alimentaires. Aujourd’hui, le temps consacré à la préparation des repas est trois fois moins important qu’il y a cinquante ans. Le recours aux plats préparés et aux aliments conditionnés et précuits est donc inévitable.

La Delta-médecine ne vous propose pas pour autant de revenir à l’alimentation de nos ancêtres ! Elle veut simplement informer, éduquer et aider à apprivoiser ces nouveaux "aliments d’époque". La Delta-nutrition permet d’associer ces aliments "antisanté" de manière à neutraliser leurs impacts nutritionnels négatifs, et permet ainsi de délivrer au corps un message global rééquilibrant, favorable à tous nos processus d’autoguérison.


(1) Une partie moins connue, car moins exploitable au niveau du marketing, et donc moins médiatisée !
(2) Ces additifs représentent plusde 1500 substances au niveau mondial, dont plus de 800 doivent encore faire la preuve de leur innocuité, et dont 80 sont d’ores et déjà déclarées toxiques dans certains pays, après avoir été largement utilisées pendant des décennies ! Consulter l’ouvrage de Thierry Souccar et Jean-Paul Curtay, Le Nouveau Guide des vitamines, Le Seuil, 1996.

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