Delta-médecine : un nouvel espace thérapeutique

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, après la découverte (exceptionnelle !) des antibiotiques qui ont permis de lutter si efficacement contre les grandes épidémies infecieuses, le monde occidental a vu émerger un autre type de pathologies,plus difficiles à cerner et à traiter (1) : les maladies dégénératives, les maladies auto-immunes et surtout les différentes formes de cancers. Avec les syndromes de fatigue chronique, les allergies multiples, les troubles dépressifs et autres, elles forment le vaste groupe des maladies dites "de civilisation". Celles-ci commencent aujourd’hui à toucher les pays en voie de développement où leur croissance est souvent exponentielle, cancer en tête.

Ces maladies, au départ, ne sont dues ni à un agent infectieux particulièrement virulent, ni à une lésion organique avérée (2). Elles résultent de diverses atteintes ou déséquilibres métaboliques, immunitaires, neuro-hormonaux, psycho-émotionnels ; tous ces facteurs étant impliqués dans des proportions diverses selon les cas. C’est pourquoi ces maladies sont qualifiées de "multi", "poly" ou "plurifactorielles". La médecine universitaire oppose à ces maladies des thérapeutiques "moléculaires" souvent efficaces, mais parfois trop symptomatiques (trop "monofactorielles"), et susceptibles de provoquer à moyen terme des effets secondaires importants, sans pour autant permettre une guérison durable.

Répétons-le: ces traitements (molécules génériques, chimiothérapies, hormonothérapies, immunothérapies ou radiothérapies...) sont souvent indispensables pour venir à bout de ces maladies. On ne soigne pas sérieusement un cancer sans en passer par les conseils et les contrôles de la médecine classique. Mais ceux-ci ne sont pas toujours pleinement satisfaisants, physiquement et moralement. C’est dans cet espace sans réponses thérapeutiques directes que s’inscrit l’esprit de la Delta-médecine : des outils de santé simples et naturels qui vont accompagner les traitements classiques pour en optimiser les effets tout en redynamisant nos forces de guérison et surtout d’autoguérison. C’est cette combinaison des synergies thérapeutiques qui permet d’améliorer rapidement le mieux-être, la convalescence et le chemin vers la santé.

(1) La médecine symptomatique associe une molécule précise à un symptôme ou à une bactérie spécifiques. Cela s’avère souvent efficace pour toutes les maladies aiguës. Tout se complique lorsque le monde des virus entre en jeu (il n’existe pas de molécule purement antivirus) ou lorsque le terrain biologique du patient subit un déséquilibre global. Toutes les maladies sont alors susceptibles de devenir chroniques puis dégénératives ; il n’y a plus de réponse médicamenteuse "précise".
(2) Les différents types de maladies dégénératives sont liés prioritairement à "l’état biologique global" du patient. C’est ce que l’on appelle le "terrain". Nous parlons alors d’une "faiblesse" du terrain immunitaire, hormonal, digestif, et même psychologique ou émotionnel. Sur tous ces terrains déséquilibrés, l’impact de l’hérédité, des pollutions et des agressions virales prend une importance considérable. Au final, les maladies qui en découlent sont plus complexes et dites alors multifactorielles.